Le vendredi 24 janvier 2025, ces membres ont dénoncé, lors d’une conférence de presse, qui s’est tenue à la mairie d’Adjamé, le contrat de bail de construction qui les lie au promoteur désigné pour ce projet, Digital partners immobilier (Dipimo). C’est le Directeur général (Dg) de cette organisation, Alexis Youan Bi, qui a donné le ton.
« La société Dipimo nous a fait savoir qu’elle avait les moyens matériels , financiers et humains de construire ce projet en marché moderne. Il était encore question de verser un milliard de F Cfa à la Comagoa. Il devrait faire cela en deux ans, c’est-à-dire 18 mois », a-t-il expliqué. Pour lui, après ce délai, le projet de construction se trouverait en ce moment au stade ‘’ embryonnaire’’. D’où sa dénonciation du contrat qui le lie au promoteur. A le suivre, le mis en cause devrait, au cours dudit contrat, verser la somme d’un milliard de F Cfa aux membres de la Comagoa pour ‘’le fonctionnement’’ de cette structure.
« Mais jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons rien reçu », a argué Alexis Youan Bi en présence du Dg de la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenacci), Karim Sanogo. « Je tiens à vous dire que nous ne voulons plus du contrat. Qu’il soit résilié purement et simplement », a-t-il ajouté. Avant de dénoncer les « actes de souscriptions » auxquels le promoteur se serait rendu coupable. Au cours de cette rencontre, la responsable du marché ‘’Petit Lomé’’, Tou Diakité et celle du marché ‘’Forum’’, ont soutenu avoir remis plusieurs millions de F Cfa au mis en cause. Ces montants, selon elles, avaient pour but de réserver des magasins au sein de ce marché ultra-moderne.
Le mardi 21 janvier 2025, lors d’une conférence de presse animée sur le chantier dudit marché, plusieurs femmes avaient réaffirmé leur soutien au promoteur. « Il faut que mes sœurs viennent. Nous sommes 43 personnes dans la coopérative. Il faut qu’on puisse s’entendre. Il ne faudrait pas qu’elles écoutent les garçons qui sont dedans. Il faut qu’elles viennent. Le marché est en train d’être construit. On a confié le projet à Dipimo. Et Dipimo va achever ce marché », avait invité Sei Suzanne épouse Traby, membre de la Comagoa. Aussi, à cette occasion, le responsable juridique de Dipimo, Kouadio N’Dri Francis, avait appelé à la retenue de tous les acteurs. Car, pour lui, il y a une intention de manipulation de ces femmes derrière tous ces ‘’bruits’’.
